La Basilique Notre Dame de la Paix

Basilique Notre Dame de la Paix

La basilique Notre-Dame-de-la-Paix, située à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte, est l’une des plus grandes églises catholiques du monde et le deuxième plus haut édifice chrétien du monde derrière l’Église principale d’Ulm. Elle est construite à l’initiative du premier président du pays, Félix Houphouët-Boigny, en 1983. Son apparence rappelle celle de la basilique Saint-Pierre à Rome. Le recteur de la basilique est Franck Allatin.

Historique

La construction de la basilique Notre-Dame de la Paix à Yamoussoukro, la plus grande du monde, a provoqué une vive controverse. Initiée en 1986 par le président Félix Houphouët-Boigny, elle a coûté 180 millions de dollars et a été inaugurée en 1990 par le pape Jean-Paul II. Haute de 158 mètres et pouvant accueillir jusqu’à 18 000 personnes (plus 300 000 dans la cour), elle a été réalisée par 15 000 ouvriers en trois ans. La construction a eu lieu alors que la Côte d’Ivoire était en crise économique, avec la chute des prix agricoles et l’arrivée de réfugiés libériens. Le projet est critiqué pour son coût élevé et son manque d’adaptation à un pays où seulement 10 % de la population est catholique. L’opinion publique s’inquiète des conséquences économiques et sociales. Le Vatican accepte le don à condition que certaines propriétés servent les pauvres. Les défenseurs de la basilique la voient comme un symbole de paix et de progrès technologique pour l’Afrique, ainsi qu’un centre touristique offrant divers services.

La basilique Notre-Dame de la Paix est la plus haute basilique du monde grâce à son dôme. Ce dôme mesure 7 000 barres d’acier galvanisé et n’a pas de coupole interne.

On utilise des panneaux de 5 centimètres d’épaisseur pour le revêtement extérieur de la basilique. Ils comprennent une tôle d’aluminium laquée, une mousse PVC à cellules fermées, et une tôle d’aluminium naturel de 7/10. À l’intérieur, le décor bleu ciel se compose de staff peint, couvrant 135 000 m². Ce staff est posé en spirale pour cacher un escalier destiné à l’entretien du bâtiment.

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